Wednesday, August 31, 2005

La franchise

S'il est bien une qualité que les gens savent apprécier. C'est la franchise.
Moi ça va. Je suis toujours franc. Un peu trop même. Beaucoup trop même.
Quand tu dis droit dans les yeux une amie qu'elle a été très conne de se comporter comme une pute. Elle apprécie rarement.
Et j'aime bien que les gens soient francs avec moi.
J'aime tellement ça que je leur demande si ils aiment être francs.
Ils répondent toujours "je suis toujours très franc".
Alors tu leur fait promettre d'être toujours franc envers toi.
Même si ils pensent que ça pourrait te blesser.
Et évidemment, ils répondent toujours "promis".

Après. Ce sont d'autres qui disparaissent de ta vue. Plus de nouvelles. Rien.
Et que tu apprends par des moyens détournés. Qu'en fait ils n'ont pas été francs avec toi.

Bah t'as un peu les boules.
Je déteste les gens qui ne sont pas francs. Je déteste encore plus ceux qui ne le sont pas alors qu'ils jurent par tous les dieux qu'ils sont des modèles de franchise.
Je déteste 99% des gens que je connais.

Monde de merde.

Tuesday, August 23, 2005

Pelotphile pédo-phile ?

Une question me trotte dans la tête.
Un bébé. Il apprend deux langues. Celle de sa mère. Celle du pays où il vit.
Souvent les deux mêmes.
Mais un bébé adopté par un couple bilinguiste étrangères de lesbiennes? Deux ou trois langues? Et pour un couple gay?
Tout le monde s'en fout? Bienvenue dans le monde de la science. Des questions dont tout le monde se fout. Sauf celui qui les pose.
A bientot.

Connard

Sept heures du matin. Tu te réveilles.
Tu allumes la lumière. Tu émerges.
Direction la douche.
Vingt minutes et quelques litres en trop plus tard.
Fringué comme un kéké. En 100% synthétique. Rasé au jetable.
Direction la cuisine.
Un bon verre de jus d'orange concentré du brésil. Un bol de céréales. Le lait en bouteille plastique de 50 cl. Deux trois biscuits en plus. Emballage plastique individuel, le tout dans une boîte en plastique.
Tu fous tous les déchets dans le même sac. La poubelle est pleine. Faudra la descendre.
Brossage des dents. Robinet ouvert à plein régime pendant trois minutes.
Un ptit saut devant la télé pour voir les infos.
Fini. En veille.
Trois gouttes de pisse avant de partir. Tu tires la chasse. A la bourre, tu oublies d'éteindre.
Te voilà prêt pour le boulot.

Le soleil illumine ton couloir à travers les baies vitrées.
Tu allumes la lumière avant d'appeler l'ascenseur pour les trois étages qui te séparent de la rue.
Ta berline t'attends là, devant la station de métro. La seule personne qui t'attende, d'ailleurs, tout célibataire que tu es. C'est si bon de rouler seul le coffre vide dans une bagnole aussi grosse. Ca fait illusion.
Tu montes. Pour faire le petit kilomètre qui te sépare du boulot.
Tu arrives en même temps que ton voisin qui fait les mêmes horaires que toi.

A celui qui se reconnait.
Gros connard.
Monde de merde.
A bientôt.