Tuesday, August 23, 2005

Connard

Sept heures du matin. Tu te réveilles.
Tu allumes la lumière. Tu émerges.
Direction la douche.
Vingt minutes et quelques litres en trop plus tard.
Fringué comme un kéké. En 100% synthétique. Rasé au jetable.
Direction la cuisine.
Un bon verre de jus d'orange concentré du brésil. Un bol de céréales. Le lait en bouteille plastique de 50 cl. Deux trois biscuits en plus. Emballage plastique individuel, le tout dans une boîte en plastique.
Tu fous tous les déchets dans le même sac. La poubelle est pleine. Faudra la descendre.
Brossage des dents. Robinet ouvert à plein régime pendant trois minutes.
Un ptit saut devant la télé pour voir les infos.
Fini. En veille.
Trois gouttes de pisse avant de partir. Tu tires la chasse. A la bourre, tu oublies d'éteindre.
Te voilà prêt pour le boulot.

Le soleil illumine ton couloir à travers les baies vitrées.
Tu allumes la lumière avant d'appeler l'ascenseur pour les trois étages qui te séparent de la rue.
Ta berline t'attends là, devant la station de métro. La seule personne qui t'attende, d'ailleurs, tout célibataire que tu es. C'est si bon de rouler seul le coffre vide dans une bagnole aussi grosse. Ca fait illusion.
Tu montes. Pour faire le petit kilomètre qui te sépare du boulot.
Tu arrives en même temps que ton voisin qui fait les mêmes horaires que toi.

A celui qui se reconnait.
Gros connard.
Monde de merde.
A bientôt.