De bon matin...
Setp heures du matin. Le soleil dort toujours, et pourtant je me réveille.
Un grésillement, une sonnerie, un jingle insupportable. Puis une voix douce et mélodieuse. C'est tellement agréable d'être tiré du lit par une voix douce et mélodieuse. Surtout celle d'une journaleuse.
Qui vous raconte tous les malheurs du monde. Parfois d'une voix quelque peu tiste. Rarement sombre. Souvent enjouée. Heureuse de faire son travail j'imagine.
On pourrait se dire qu'au réveil, l'esprit est trop embrumé pour comprendre ce que raconte la radio. C'est vrai. Mais on comprend toujours un minimum.
0n comprends toujours, dès le réveil, que l'on vit dans un monde de merde.
Sept heures du matin. Pourquoi est-ce que je me réveille une heure avant le soleil ?
Pourquoi infliger ceci à mon cerveau ? Pourquoi le forcer à suivre ce rythme ? Et pas le sien ? Pour bouffer. Ou plutôt pour bosser et bouffer. Abîmer son cerveau pour pouvoir le nourrir. Dès le réveil l'illogisme. L'illogisme comme norme.
La douche. Pour être propre ? Non. Pour se réveiller. Enfin, pas les deux premiers litres. Mais les dix suivants. Histoire de bousiller la planète en même temps que mon cerveau. Un bon gel douche. Un bouillon de culture. Chimique. Une liste interminable de produits chimiques. Pour le même effet que le savon: emprisonner les saloperies dans des bulles qui se barrent avec l'eau.
Tout un tas de produits chimiques à la con et aux noms obscurs. Tellement obscurs qu'on les cache souvent derrière des lettres et des chiffres. Tout ça pour donner l'un, un peu de parfum, l'autre, un peu de douceur. Tous beaucoup d'inutilité.
Et parmis tous ces produits chimiques, des dizaines et des dizaines connus.
Parfois, par la communauté scientifique entière comme fortement toxique.
Souvent, uniquement par ceux qui les ont mis au point comme encore plus toxique. Toujours, comme encore là parce que personne n'a prouvé leur toxicité scientifiquement alors que tout le monde la suppose.
Vient l'heure du petit déjeuner.
Le repas le plus important de la journée.
Redonner aux muscles toutes les protéines qu'ils ont offerts la nuit pour que la machine continue de tourner.
Donner aux corps des glucides pour tenir jusqu'au prochain repas.
Et surtout lui offrir une bonne dose d'antioxydants pour compenser l'overdose oxydative qu'on nous impose du matin au soir, dès la douche...
Un fromage blanc, des céréales, des fruits, de l'eau. Le petit déjeuner idéal.
Les gens sont de plus en plus menacés par l'environnement qu'ils se créént.
Et pourtant, ils ne prennent pas de petit déjeuner.
Surement pour qu'il n'y ait pas de jaloux !
On se bousille le peu de cervelle que la télé nous a laissé au réveil, c'est au corps de déguster en matinée.
Monde de merde
Un grésillement, une sonnerie, un jingle insupportable. Puis une voix douce et mélodieuse. C'est tellement agréable d'être tiré du lit par une voix douce et mélodieuse. Surtout celle d'une journaleuse.
Qui vous raconte tous les malheurs du monde. Parfois d'une voix quelque peu tiste. Rarement sombre. Souvent enjouée. Heureuse de faire son travail j'imagine.
On pourrait se dire qu'au réveil, l'esprit est trop embrumé pour comprendre ce que raconte la radio. C'est vrai. Mais on comprend toujours un minimum.
0n comprends toujours, dès le réveil, que l'on vit dans un monde de merde.
Sept heures du matin. Pourquoi est-ce que je me réveille une heure avant le soleil ?
Pourquoi infliger ceci à mon cerveau ? Pourquoi le forcer à suivre ce rythme ? Et pas le sien ? Pour bouffer. Ou plutôt pour bosser et bouffer. Abîmer son cerveau pour pouvoir le nourrir. Dès le réveil l'illogisme. L'illogisme comme norme.
La douche. Pour être propre ? Non. Pour se réveiller. Enfin, pas les deux premiers litres. Mais les dix suivants. Histoire de bousiller la planète en même temps que mon cerveau. Un bon gel douche. Un bouillon de culture. Chimique. Une liste interminable de produits chimiques. Pour le même effet que le savon: emprisonner les saloperies dans des bulles qui se barrent avec l'eau.
Tout un tas de produits chimiques à la con et aux noms obscurs. Tellement obscurs qu'on les cache souvent derrière des lettres et des chiffres. Tout ça pour donner l'un, un peu de parfum, l'autre, un peu de douceur. Tous beaucoup d'inutilité.
Et parmis tous ces produits chimiques, des dizaines et des dizaines connus.
Parfois, par la communauté scientifique entière comme fortement toxique.
Souvent, uniquement par ceux qui les ont mis au point comme encore plus toxique. Toujours, comme encore là parce que personne n'a prouvé leur toxicité scientifiquement alors que tout le monde la suppose.
Vient l'heure du petit déjeuner.
Le repas le plus important de la journée.
Redonner aux muscles toutes les protéines qu'ils ont offerts la nuit pour que la machine continue de tourner.
Donner aux corps des glucides pour tenir jusqu'au prochain repas.
Et surtout lui offrir une bonne dose d'antioxydants pour compenser l'overdose oxydative qu'on nous impose du matin au soir, dès la douche...
Un fromage blanc, des céréales, des fruits, de l'eau. Le petit déjeuner idéal.
Les gens sont de plus en plus menacés par l'environnement qu'ils se créént.
Et pourtant, ils ne prennent pas de petit déjeuner.
Surement pour qu'il n'y ait pas de jaloux !
On se bousille le peu de cervelle que la télé nous a laissé au réveil, c'est au corps de déguster en matinée.
Monde de merde
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