Monday, June 27, 2005

Ah, la nature...

Une demi-heure de bus. Suffisant pour fuir l'enfer urbain.
Devant moi, le vert. Partout, à perte de vue. Confiant, je m'engage dans ce paradis.
L'herbe est plutôt sèche, le soleil plutôt frappant. Premier carrefour d'arbres. Première surprise.
Deux chevaux sortis de nulle part qui broute tranquillement sans demander leur reste. Belle crinière, beau teint. De belles bêtes bien entretenues. J'admire le spectale pendant quelques minutes et poursuit ma route.
Je croise d'autres habitants de cet endroit bucolique.
Les amoureux transis qui se tripotent tranquillement à l'ombre des chênes. Les pervers qui matent les précédents.
Les sportifs de haut niveau sur leur vtt.
Les familles nombreuses qui profitent du soleil.
Les philosophes qui lisent des mangas, posés tranquillement à l'ombre.
Et enfin une autre espèce malheureusement proliférante. Le connardus.
Sournois, invisible. On ne le voit pas. Mais on le voit partout.
Hymne au sac plastique, cacophonie de bouteilles en tout genre. Préservatif, mouchoirs, papiers et autres signent son passage. Certains font des efforts, ils mettent tout dans un sac poubelle... Qu'ils laissent sur place...
La palme d'or décerné à un groupe de petits fûtés. On les ressens. Là, posés tranquillement au milieu d'une pelouse jaunie par la sécheresse. En train de faire du feu. A 10 mètres d'un coin aménagé spécialement à cet effet. Je m'approche de ce qui reste de la bûche. Des cendres sur deux mètres. Je les vois piétinant joyeusement le sol. Je les imagine se barrant en douce si ils n'avaient pas pu controler le mini incendie. J'imagine toute cette belle nature qui m'entoure en cendre, les deux chevaux blancs morts.
Gros cons.
A demain